Notre histoire

Sensibles à la cause animale et confrontées au nourrissage et aux soins d’une population féline errante toujours croissante, une petite dizaine de personnes s’est regroupée pour créer l’Association La Chatière en août 2018.

Depuis octobre 2018, une coopération s’est mise en place entre la mairie de l’Isle sur le Doubs (qui vote une subvention pour la mise en œuvre d’une campagne de stérilisation), la SPA de Besançon (jusqu'en 2019), la clinique vétérinaire de la Combe Rosiers et l’Association La Chatière (qui se charge de trapper les chats avec l’aide des nourrisseurs, de les amener chez le vétérinaire pour stérilisation et identification, puis de les redéposer sur leur lieu de vie habituel), les faisant ainsi passer du statut de chats errants à celui de chats libres. La commune de Rang s'est jointe à cette coopération en 2021 et d'autres communes ont pris contact avec notre association.

A ce jour, ce sont presque 500 chats qui ont été stérilisés et identifiés. Une chatte pouvant avoir 2 à 3 portées par an, la nécessité de procéder à leur stérilisation est primordiale. 

Une fois stérilisés, ils ne causent plus les gênes invoquées par les riverains : marquages urinaires, bagarres perpétuelles, « margotage »…

Un chat stérilisé conserve toutefois son instinct de territoire et empêche tout nouveau chat de s’installer. De plus, les chats participent à la régulation des rongeurs et évitent ainsi leur surpopulation.

Certaines personnes mal intentionnées les maltraitent : il est bon de rappeler que les actes de cruauté envers les Animaux sont punis par la loi de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende (article 521-1 du Code Pénal). Nous n’hésiterons pas à tout mettre en œuvre pour que les cas dont nous aurons connaissance soient le plus sévèrement punis. Rappelons également que l'identification est obligatoire et sanctionnée d'une amende de 750€.

Rappelons enfin que ces chats sont, pour la quasi totalité, devenus errants à cause de certaines personnes qui les abandonnent, ne les stérilisent pas et trouvent normal de se débarrasser des chatons comme s’ils étaient de vulgaires déchets.